Pendant plus d'une année, Morgan travaille avec son beau-frère ostréiculteur à Noirmoutier.
Ensemble, ils partent tous les week-ends vendre ses huîtres en région Parisienne sur les étales de marchés.
Pendant plus d'une année, Morgan travaille avec son beau-frère ostréiculteur à Noirmoutier.
Ensemble, ils partent tous les week-ends vendre ses huîtres en région Parisienne sur les étales de marchés.
C'est également l'occasion pour lui de découvrir le métier d'ostréiculteur en accompagnant l'équipe de La Cabane d'Adrien sur les différentes étapes de production.
Pendant ces 15 mois, Morgan prend conscience de la gêne occasionnée aux producteurs par la quantité de déchêts coquilliers quotidiennement. Il remarque alors que très peu de systèmes de revalorisation existent en France.
Et puis... c'est l'arrivée du coronavirus et des conséquences qu'il engendre :
• Fermeture des marchés = perte de l'emploi = retour à la case départ... Chez les parents.
Comme pour beaucoup de Français, cette contrainte devient une opportunité de se recentrer et de préparer de nouveaux projets.
C'est au cours de cette période qu'il décide de s'emparer d'un marteau et d'une douzaine de coquilles qu'il explose dans son garage.
Mêlant ses compétences de designer à ses ambitions d'agir pour résoudre les problèmes des producteurs, tout en créant un projet durable, il expérimente sur la mise au point d'un composite à base de déchêts coquilliers.
En s'apercevant du grand potentiel révélé par les expérimentations, il propose à son ami d'enfance, Hugo Kermarrec, s'il aimerait prendre part à l'aventure.
Bien qu'étant toujours en études, Hugo accepte le défi et se met également à... broyer des huîtres lors de son temps libre.
Après plusieurs mois de travail commun, la Société SAS Malakio est officiellement créée à la Chambre des métiers de Brest.
Afin de lancer l'activité, Hugo et Morgan prennent possession d'une ancienne laiterie qu'ils transforment en atelier d'artisanat.
S'en suivent deux mois de mise en place du processus afin de préparer notre première saison de Noël.
• Récupération d'un ancien broyeur agricole.
• Design des premières créations.
• Création du site
• .......................................
L'ouverture du site leur permet enfin de mettre en avant leurs créations et de recevoir les premiers avis des usagers. Le succès est plus important que prévu, les commandes se succèdent et les messages pleuvent.
Un mois de travail intense s'en suit afin d'assurer les livraisons à temps avec parfois la nécessité d'appeler l'entourage en renfort.
L'aventure est lancée ! Nous nous équipons en machines, nous développons de nouveaux produits et les médias commencent à relayer notre message.
Notre première grande pièce est livrée à Brest : Un passe-plat sur-mesure de 1.70m en coquilles de moules pour le chef gastronomique Guillaume Pape. Le tout sous le feu des projecteurs avec la présence de l'équipe France 5 de Jamy Gourmand.
Plusieurs semaines de bonnes nouvelles s'enchaînent (malgré un bon nombre de problèmes qui ont également suivi) le carnet de commande s'agrandit, les créations voyagent à travers la France,... La seule solution pour répondre à la demande grandissante est donc d'agrandir l'équipe en intégrant Vincent au sein de l'aventure.
Branle-bas de combat !!! En août, une très belle opportunité se présente pour notre développement : un nouveau local en Métropole Nantaise nous est proposé. Nous décidons alors de déménager une partie de l'activité Malàkio.
L'atelier prend forme afin de pouvoir travailler dans les meilleures conditions possibles.
L'équipage s'agrandit à nouveau avec l'arrivée de Paula, qui nous rejoint en tant qu'apprentie à la communication.
La seconde saison de noël débute très rapidement pour Malàkio avec plus de 15 apparitions sur les marchés locaux. C'était pour nous l'occasion de vous rencontrer et d'échanger à propos de l'économie circulaire, de l'artisanat et de tous les projets que l'on a pour les années à venir, car oui... On espère poursuivre encore des années cette aventure !